Échos de vie!

Ces derniers jours, deux femmes ont pris la parole et marqué la société française. Pas seulement le milieu politique, mais les citoyennes et les citoyens. Ces deux femmes ont témoigné dans des domaines a priori différents mais néanmoins fort liés.

L’une est ministre et a témoigné de sa maladie, l’autre est maire et a dit son opposition à un système politique qui achète parfois plus qu’il ne convainc.

 Deux démarches qui tranchent avec le quotidien de la vie politique : le politique doit être un battant, en bonne santé et surtout ne montrer aucune faille…dans une confondante naïveté de surpuissance voire d’immortalité. Il (elle!) doit être dur sous peine d’être remplacé, balayé, stigmatisé… C’est cette réalité que la ministre combat aussi, avec ses fragilités, sa maladie, et il ‘est important qu’elle puisse poursuivre sa mission. Les malades doivent pouvoir garder leur place dans notre société, s’absenter pour leur traitement, être mieux pris en charge, accompagnés tout en gardant le droit de s’arrêter complètement si nécessaire. Les malades ne réagissent pas tous de la même manière, et l’inégalité existe aussi face à la maladie.

 Le témoignage de Madame Bertinotti, ministre et malade du cancer est nécessaire dans une société qui a tendance à marginaliser les malades, ceux qui souffrent dans leur corps et leur âme. Une société qui va multiplier les obstacles à la réinsertion comme par exemple à l’obtention d’un prêt, privant ainsi des familles de leur avenir, d’une évolution de leur lieu de vie…Il faut œuvrer pour que la maladie ne devienne pas en plus synonyme de chômage, de marginalisation…il faut mieux aider les malades dans leur vie quotidienne… J’espère que ce témoignage aidera à déboucher sur un meilleur accompagnement social des familles.

 Le regard porté par Dominique Voynet, maire de Montreuil… sur les maladies de notre démocratie raisonne pour moi avec la situation aulnaysienne, qui nous avait amenés à démissionner de nos mandats d’adjoints au maire en 2010, à renoncer à nos indemnités mais pas à notre liberté. Nous dénoncions alors les mauvaises pratiques, le clientélisme, le communautarisme, la placardisation, les lettres anonymes…

 Lisons ce que dit Dominique Voynet :

 “Je refuse de partir en campagne en promettant logements et jobs « à la mairie » à tour de bras, comme le font certains de mes adversaires depuis des mois ; de garantir à toute personne rencontrée dans la rue que sa demande, même injustifiée, sera traitée « en priorité », que son dossier, même mal foutu, sera placé « sur le dessus de la pile » ; de promettre à chaque dirigeant d’association évoquant sans pudeur l’imminence des élections une augmentation de sa subvention annuelle.

 Je refuse de « rendre coup pour coup », d’user du mensonge, de la calomnie et de l’insulte, tout comme je refuse l’intimidation physique et les menaces de « placardisation » dressées aux agents municipaux constamment instrumentalisés.”

 “Je refuse d’user de la démagogie la plus abjecte et d’arguments aux relents lepénistes – sur l’insécurité, sur les Roms – pour frapper à l’estomac les électeurs les plus fragiles ; de cautionner l’entrisme associatif et l’instrumentalisation des corps intermédiaires, qui colorent d’une caution citoyenne des manœuvres bassement politiciennes.”

 Ce sont ces mêmes pratiques que nous dénonçons dans notre ville et c’est avec d’autres méthodes que nous entrons en campagne. Les citoyens doivent réagir, dire stop aux dérives, à la démagogie, au clientélisme sous toutes ses formes, tout comme aux relents racistes qui traversent toutes les couches de la société et ne permettent pas de voir les vraies causes de la crise que nous traversons. C’est à ce prix seulement que nous changerons les pratiques et que chacun sera enfin traité à égalité devant le service du logement, de l’emploi… Non, nous ne ferons pas de promesses individuelles dans cette campagne : c’est un changement collectif que nous portons !

 Ému par ces deux témoignages, ces deux actes de courage, je souhaite moi aussi le redire : nous devons redonner de la noblesse et de l’authenticité à la fonction politique. Il y a des pages à tourner, à Aulnay comme ailleurs. Il est temps qu’ensemble nous donnions à notre ville d’autres pratiques basées sur l’intérêt général, le respect, l’égalité et l’intégrité. Ensemble…

 

 

Améliorations des fréquences et dessertes des transports en commun franciliens

Grand habitué des transports en commun, et notamment du bus et du RER B, je me réjouie de cette amélioration, rendue possible grâce à l’action conjointe du Président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon et de son Vice-président au Transport, Pierre Serne.

Le syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), met en place dès la semaine prochaine les premières mesures de son plan bus 2013-2016. Au total, il concerne 120 lignes dans la région : 78 en grande couronne et 49 lignes sur Paris, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et la Seine-saint-Denis. “Il s’agit là de changements considérables, appuie un responsable du Stif. Plusieurs de ces améliorations s’inscrivent dans le cadre de projets structurants tels que la mise en service du tramway T5 ou du programme RER B Nord+. Le réseau est très développé, nous allons le rendre plus fonctionnel. Le Stif débloque de gros moyens pour les transports lourds : tramway, métro, RER, mais on n’oublie pas les bus, très utilisés notamment en grande couronne. C’est pourquoi ces départements sont au coeur du programme.

Quatre améliorations onté été instaurées dès cet été. Ainsi depuis le 1er juillet dans le Val-de-Marne, le bus 281 est en service jusqu’à 1h05 à Joinville-le-Pont pour assurer une correspondance avec le dernier RER A.

Au total, le plan bus prévoit 160M€ d’investissement sur quatre ans. Le réseau compte 9 000 bus sur 1 435 millions de km par an.


 

La ville compacte

En marge du séminaire du 14 juin 2012 à l’OCDE consacré à la croissance verte, au développement durable et à la ville compacte, l’IAU m’a posé trois questions auxquelles j’ai livré mes réponses:
1. Dans quel contexte s’inscrit l’aménagement de la région Île-de-France ?
2. Quels sont les grands défis auxquels je suis confronté ?
3. Quels sont les objectifs du Sdrif actuellement en cours de réflexion ?


Alain Amédro : Les défis de l’aménagement en... par IAU_IDF

Le séminaire proposé de montrer l’enseignement des meilleurs pratiques autour de la problématique actuel : la ville compact est-elle un modèle pour le développement urbain durable et la croissance verte ?

Programme du séminaire de l’OCDE du 14 juin 2012 sur la ville compact :Séminaire international de l’OCDE, la ville compact 14 juin 2012