Un article du Journal du Conseil régional d’Île-de-France nous donne envie d’être en week-end afin d’aller flâner entre Essonne et Yvelines, dans la Haute Vallée de Chevreuse.
“Châteaux, fermes, balades, espaces naturels… Peu de territoires offrent,
comme le parc naturel régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse, une telle diversité paysagère et patrimoniale. Le domaine de Saint-Jean-de-
Beauregard (91), l’abbaye des Vauxde- Cernay, le château de Breteuil, le village de Rochefort-en-Yvelines, la Bergerie nationale de Rambouillet (78)… Impossible de circuler dans cette vallée sans découvrir une bâtisse, une forêt ou des paysages naturels d’une beauté à couper le souffle… Le tout à 40 minutes de Paris.
Mais, pour une structure comme un PNR, les enjeux ne sont pas que touristiques. Il s’agit de trouver un subtil équilibre entre préservation de l’environnement, activité humaine et développement économique. La Haute Vallée de Chevreuse est un territoire vivant, formé de 51 communes (43 dans les Yvelines et huit dans l’Essonne) et peuplé de 109 000 habitants (l’équivalent d’une ville comme Caen). Des habitants dont l’activité est parfois portée par le PNR : soutien au commerce de proximité, à l’artisanat et aux savoir-faire locaux, sensibilisation des entreprises aux enjeux de développement durable…
Écohabitat et agriculture bio
Le PNR soutient les démarches en matière d’habitat durable et de performance énergétique. Depuis 2004, il développe des outils de sensibilisation à l’architecture écologique, met en relation les professionnels du secteur, et accompagne les particuliers.
Comme à Chevreuse (78), avec un projet de maison basse consommation
(54 kWh/an/m²) avec une ossature en bois, un toit végétalisé, une isolation à base de fibres de bois et un garage en briques de terre crue dont la construction s’est faite après l’organisation par le PNR d’une formation avec l’association Maisons paysannes de France. Autre secteur soutenu : l’agriculture biologique. À la ferme de la Noue, à La Celleles- Bordes (78), Claudie et Philippe Le Quéré élèvent en plein air chèvres, brebis, cochons, lapins et poulets, et entretiennent un potager, 12 ruches et un verger. Ils fournissent en fromages de chèvre une quinzaine d’Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), principal débouché de leur production. « Être dans le parc est un énorme plus pour nous, surtout en termes de communication », confie Claudie Le Quéré, qui a, au fil des ans, reçu de nombreuses récompenses du PNR comme les Écotrophées, ou vu ses produits bénéficier de la marque Parc. « Ils mettent en valeur les producteurs locaux, organisent des manifestations autour de nos produits… On se sent moins seuls, poursuit- elle, on travaille avec les mêmes objectifs : garder notre territoire beau et vivant ! » Pour le PNR et ses habitants, un défi quotidien à relever…”